La Kinésiologie et les Seniors

Le troisième âge en questions :

La première chose consiste à cerner le statut de Senior à partir de repères liés à l'âge qui peuvent être très divers en termes d'état général d'une personne à l'autre.

Dans cet article je vais m'adresser au public des jeunes et moins jeunes retraités, soit les personnes autour de soixante ans jusqu'à celles avoisinant les soixante quinze ans. Pour ceux qui l'ont vécu le passage à la retraite constitue un cap de vie qui n'est pas des moindres, le regard sur soi-même et sur les autres évoluant selon son environnement dans un sens plus ou moins positif.

Il me semble que l'on ne saurait trop recommander aux futurs retraités de préparer cette étape pour mieux l'appréhender. Celle-ci oblige à des renoncements, heureux dans certains cas si l'on en termine avec une carrière professionnelle à haut niveau de pénibilité, mais plus difficiles si l'on s'est totalement identifié à un rôle à grande valeur ajoutée socialement ou simplement si l'on s'est totalement épanoui dans son travail. Les renoncements bien assumés permettent de faire bon accueil aux avantages que confère cette nouvelle étape : entre autres et surtout, un nouveau rapport au temps retrouvé pour soi et pour les autres, particulièrement la famille et les amis....

On peut s'intéresser à ce qui se pratique dans des pays comme le Canada par exemple, et qui s'appelle la Gérontagogie. une science appliquée ayant pour objet l'intervention éducative auprès des sujets âgés, dans lequel la personne, retirée du marché du travail et avançant en âge, peut s'épanouir. Les Universités du troisième âge préfigurent ce que cette science est susceptible de développer dans les années à venir en France. Se référer à l'ouvrage de André Lemieux : La gérontagogie : une nouvelle réalité

Etre retraité(e), c'est aussi et surtout la possibilité de prendre davantage soin de sa santé et de son bien-être.

Comment la Kinésiologie peut-elle aider ?

Les consultations des seniors sont quelquefois l'occasion de revisiter leur vie, d'en faire un bilan et d'envisager un nouveau départ sur des bases plus ou moins revues. Je reçois beaucoup de femmes qui s'interrogent sur leur relation de couple qui se trouve bousculée par de nouveaux rythmes et de nouvelles habitudes. Lorsque ce constat est trop difficile à admettre, il n'est pas rare que des troubles du sommeil et de l'humeur se manifestent. Un échange avec un tiers neutre permet de retrouver un point de vue en perspective et d'apporter les simples ajustements nécessaires sans remettre en cause, sauf exception, la relation elle-même.

Les consultants ne sont pas malades, mais ne se sentent pas parfaitement bien...

Les patients ont des soucis de sommeil, d'appétit et d'humeurs fluctuantes...

L'entourage est de bonne volonté mais il lui manque quelques clés pour aider la personne à résoudre ce mal-être qu' elle- même trouve difficile à expliquer...

La(e) kinésiologue aide la personne à comprendre le sens de son état et à découvrir les outils à même  de lui permettre  un retour au bien être et une gestion adaptée du stress.

Il n'est pas rare qu'en filigrane se posent également des questions d'ordre existentiel. La vieillesse et ce qui l'accompagne, les questions de l'après-vie peuvent se poser sans trouver d'interlocuteur adapté. Les proches sont souvent réticents à vouloir évoquer la fin de vie, et c'est très compréhensible, mais la personne reste seule face à ses interrogations, n'attendant pas forcément de réponse mais au moins une écoute active qui lui permette de se libérer d'un discours intérieur qui tourne en rond. Après un rééquilibrage énergétique et une écoute attentive, des adjuvants comme les Fleurs de Bach, adaptées pour soulager les états d'âme peuvent être conseillés.

La séance :

Il y a tout d’abord la phase d’échange, dans une démarche de compréhension pour que le(a) consultant(e) se sente compris. La kinésiologie est une aide, pas un jugement.

Ensuite, il y a l’utilisation du test musculaire qui permet de déterminer le ou les blocages : émotionnel, mental, physique, énergétique. Il peut se pratiquer sur tous les muscles du corps. On utilise souvent le test du bras parce qu’il est plus aisé pour le thérapeute comme pour le consultant. De plus, il correspond à la zone thoracique, zone du cœur, des émotions, zone de l’union symbolique entre l’esprit et le corps.

Quand il y a une bonne tonicité du bras, c’est qu’il n’y a pas de stress. Si la tonicité est faible, il y a un stress. La(e) kinésiologue possède un panel de grilles (baromètre émotionnel, conflits biologiques, méridiens, etc.), qu’il va tester sur le bras de la personne.

Chaque kinésiologue possède sa « boîte à outils », des techniques empruntées aux médecines douces traditionnelles chinoises, ayurvédiques, des approches de libération des stress émotionnels, de la sophrologie.

Combien de séances sont nécessaires ?

Ce nombre peut être variable selon la problématique exposée. En général, trois séances sont nécessaires pour un effet visible, satisfaisant et durable. Beaucoup de patients hésitent avant de prendre rendez-vous et souvent regrettent après-coup de ne pas l'avoir fait plus tôt. Lorsqu'un trouble se manifeste, il est préférable de ne pas le laisser s'installer. Plus vite le problème est pris en charge, plus facile est sa résolution.

.