La kinésiologie pour bébé et jeune maman
Pourquoi la kinésiologie ?
Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris ! nous dit Victor Hugo … jolie promesse malheureusement quelquefois plus ou moins chahutée par la réalité lorsque le corps ou le contexte semblent se liguer pour que « l'heureux événement » soit un peu plus difficile à vivre que prévu...
Heureusement en France les futures mamans peuvent compter sur une médecine pré et néo-natale performantes et les compétences, qu'on ne saluera jamais assez, des sage-femmes.
Les jeunes mamans qui viennent consulter un(e) kinésiologue sont à la recherche d'une aide complémentaire souvent pour libérer des tensions psycho-émotionnelles qui ralentissent leur rétablissement post-natal, ou trouver des réponses aux rythmes perturbés du bébé (sommeil, nourriture, humeurs...).
La séance
Il y a tout d’abord la phase d’écoute de la mère (et du père s'il est présent – mais force est de constater que c'est plutôt rare), une écoute bienveillante, dans une démarche de compréhension. L’objectif est que chacun se sente compris. La kinésiologie est une aide, pas un jugement. Précision importante pour les grossesses d'adolescentes, les grossesses avec addictions, les dénis plus ou moins longs de grossesse etc...
Au début de la séance, les consultants exposent au kinésiologue l'objet de la visite. Qui ne va pas bien ? Maman, bébé ou les deux ? Quels sont les symptômes (fatigue et déprime pour maman, pleurs au moindre stress pour bébé) ?
Le praticien se fait alors préciser les étapes principales de la gestation ou de l'acccouchement. Est-ce-qu'il y a eu des soucis d'ordre physiologique plus ou moins importants : grossesse à risque, sentiment d'insécurité lié à de précédents fausse-couche, accouchement difficile, par césarienne, ou autre... ? Est-ce-que l'environnement a été source de stress : papa absent pour diverses raisons, hostilité plus ou moins avouée du milieu familial selon l'âge de la future maman etc...
Ensuite, il y a l’utilisation du test musculaire qui permet de déterminer le ou les blocages : émotionnel, mental, physique, énergétique. Il peut se pratiquer sur tous les muscles du corps, et en l'occurence lorsqu'il s'agit de comprendre ce qui perturbe bébé, c'est via le corps de la maman par une technique de transfert, que l'on procède. On utilise souvent le test du bras parce qu’il est plus aisé pour le thérapeute comme pour le consultant. De plus, il correspond à la zone thoracique, zone du cœur, des émotions, zone de l’union symbolique entre l’esprit et le corps.
Quand il y a une bonne tonicité du bras, c’est qu’il n’y a pas de stress. Si la tonicité est faible, il y a un stress. Le kinésiologue possède alors un panel d'outils (baromètre émotionnel, conflits biologiques, méridiens, etc.), qu’il va tester avec le bras de la mère, et ainsi déterminer la cause du problème.
Chaque kinésiologue possède sa « boîte à outils », des techniques empruntées aux médecines douces traditionnelles chinoises, ayurvédiques, à la phytothérapie, des approches de libération des stress émotionnels, de la sophrologie.
Le suivi
Souvent, dans le cas des nourrissons, une seule séance suffit s’il n’y a qu’une seule cause au problème. En ce qui concerne la maman, trois ou quatre séances sont nécessaires s'il y a besoin de remonter en amont dans l'histoire familiale pour comprendre ce qui a rendu l'accueil de bébé un peu moins confortable qu'il aurait pu l'être.
L'entourage d'une future maman, tout à la joie du bébé à venir, ne mesure pas toujours les questionnements et inquiétudes auxquels celle-ci est légitimement confrontée, et la kinésiologie peut être une aide précieuse pour préparer le plus sereinement possible le futur « heureux évènement ».